On trouve mention de Gincla dès le début du XIVème siècle
en tant que hameau de Puylaurens
(aujourd’hui orthographié Puilaurens).
L’activité se résumait à un peu d’agriculture vivrière,
avec des pommiers, des céréales (pour leur conservation)
et du fourrage pour l’élevage ; la forêt environnante fournissait
le bois de chauffage, et plus tard, le charbon de bois.
Mais ce qui a vraiment fait le rayonnement -et une certaine richesse- de Gincla, ce sont les forges, plus particulièrement au début du XVIIIème siècle. Les principales conditions au fonctionnement des forges à la catalane étaient réunies :
- la présence de minerai de fer riche dans la région,
- l’énergie motrice de l’eau
- et l’énergie calorique (charbon de bois).
Les forges produisirent des boulets, du feuillard, des limes etc. L’invention des hauts-fourneaux, qui utilisaient le coke et produisaient un fer beaucoup plus homogène, fut fatale aux forges de Gincla.
En revanche, les scieries, qui bénéficiaient des mêmes avantages, ne connaîtront un certain essor qu’après les forges, pour disparaître peu avant la Seconde Guerre mondiale.
En 1816, Jacques Rivals-Gincla fit élever le cénotaphe à la mémoire de sa mère, née Marie Suzanne de Cambon et décédée à l'âge de 41 ans.
On peut encore y lire la phrase attribuée au poète André Chénier : « On remplace un ami, une épouse, une amante. Mais une mère est un bien précieux qu’on reçoit une fois, par la bonté des cieux ».